La photo du jour
On a fait comme Vaiana, on est allés voir Te Fiti !
Ah ben si, la preuve !
Après la journée d'hier, vous avez dû souffler de soulagement en vous disant que j'avais eu ma piqûre de jardin botanique et que vous alliez donc être tranquilles pour tout le reste du voyage... Oui mais voilà, les jardins, c'est comme pour les coronavirus, il faut au moins deux injections pour une plus grande efficacité ! Aussi, à peine arrivés à Atlanta, on se dirige vers le Botanical Garden avant de rendre la voiture. On y passe 3h à s'émerveiller : en plus de la célèbre Earth Goddess et des Chihuihui (traduction : sculptures en verre coloré de Dale Chihuli, appellation donnée par Martine), une expo temporaire débutée le 11 mai (quelle chance !) a disséminé dans le parc plusieurs immenses sculptures végétales sur le thème d'Alice au Pays des Merveilles... on s'extasie devant le travail des artistes et des jardiniers car ces créations de "mosaïculture" nécessitent un changement des fleurs toutes les semaines !
Trajet Chattanooga-Atlanta : on continue d'expérimenter l'interprétation toute particulière du code de la route et du respect de la vitesse par les routiers...
On a le choix entre l'Italie ou la Chine mais finalement on va rester aux USA encore 2 jours...
Arrivée sur Atlanta après 2h de route...
Tiens, ici aussi ils ont leur Batman Building !
Carte de l'Atlanta Botanical Garden
Le jardin botanique d'Atlanta (entrée 21$ sans les taxes + 3$ de parking pour 3h) est situé en pleine ville, à 4km de notre hôtel. Pour faciliter nos visites ultérieures, et comme on doit restituer la voiture ce soir, nous décidons de nous y rendre avant de prendre notre chambre... toutes les autres balades prévues ensuite seront situées dans le secteur de notre hôtel et pourront être faites facilement à pied.
A l'entrée, nous sommes accueillis par Pégase...
puis, après un parterre d'hortensias...
par un magnifique Phoenix qui nous toise de son air dédaigneux...
Le terme mosaïculture a été utilisé pour la première fois en France à la fin des années 1860. Il désigne l'art de créer des motifs ou des sculptures en se servant d'une multitude de plantes capables de pousser dans un volume de substrat réduit et peu gourmandes en eau. On utilise le plus souvent pour leur couleur, leur texture et leur résistance:
- des coléus aux couleurs vives
-de la santoline, cinéraire ou lavande pour les tons gris
-des graminées pour les feuillages "échevelés"
-des joubarbes et diverses plantes grasses qui restent bien compactes et permettent d'obtenir différentes nuances de verts
-et bien sûr des plantes fleuries comme le bégonia (grand classique de la mosaïculture), l'agératum, la célosie, le pétunia...
Pour les sculptures en 3D, il faut commencer par créer une armature en acier destinée à supporter les végétaux à laquelle on donnera la forme souhaitée. On installe ensuite sur ce squelette une couche suffisante de substrat (8 cm d'épaisseur au minimum, ici de la mousse de sphaigne) posé sur du feutre géotextile compartimenté en poches pour éviter l'affaissement de l'ensemble et, pour les surfaces verticales ou très pentues, maintenu en place par une seconde épaisseur de grillage. Reste ensuite à planter en creusant des trous dans l'armature.
Il a fallu 6 mois à des artistes de Montréal pour réaliser à Atlanta cette exposition sur les « Mondes imaginaires», avec des sculptures pouvant aller jusqu'à 9 m de haut !
Mais même sans les sculptures horticoles, ce jardin est déjà une merveille...
avec des plantes que nous n'avions jamais vues...
Un zoom... moi je ne savais pas ce que c'était alors je les ai appelées « plantes feu d'artifice » ! Et puis j'ai tapé ça dans Google et j'ai trouvé... c'est de l'ail ! (Allium schubertii exactement, appelé aussi « ail feu d'artifice » !...)
Des plantes carnivores (trompettes jaunes)
De beaux camelias
Un mini jardin Japonais
Nous arrivons à notre aire de pique-nique (oui, on a emporté notre repas !)
Au milieu du Levy Parterre et de son camaïeu de bleus, Dale Chihuly a posé une de ses créations, « Parterre Fountain Installation » qui entremêle le verre bleu et blanc pour symboliser l'eau, la glace et le ciel... Et comme déjà expliqué susditement à plusieurs reprises, a fortiori, nous on aime !
Diaporama : jardin botanique d'Atlanta, Chihuly Parterre Fountain
Le banc de notre pique-nique avec vue sur la fontaine chuihuihui (le correcteur automatique a du mal avec certains mots de mon vocabulaire !)
Après notre pause repas, nous reprenons la balade pour découvrir cette belle sirène. Comme elle m'a charmée sans même avoir besoin de chanter, je lui tourne autour pour la prendre en photo sous toutes les coutures...
Diaporama : Mosaïculture au jardin botanique d'Atlanta : La Sirène
24 560 plantes placées à la main pour créer la mosaïque vivante recouvrant le corps de cet immense dragon, la plus haute sculpture de l'exposition... une merveille !
Une photo pour prendre la mesure de la dimension de la bête (je parle de celle avec des ailes...)
Lorsque nous ressortirons de la visite des serres, nous assisterons à une opération d'entretien de la sculpture car il faut changer les fleurs fanées...
Nous croisons une caravane de chameaux
J'adore le rendu de la laine !
Puis c'est le Jeu d'échecs d'Alice au pays des Merveilles (avec la reine, assise, à droite...)
et la skyline d'Atlanta en arrière-plan (c'est sûrement pour ça que le lieu s'appelle le « Skyline Garden » !)
L'incontournable lapin blanc (🎵 En r'tard, en r'tard, j'ai rendez-vous quelque part... 🎵)
Trop mimi !
Nous nous rendons ensuite dans le Fuqua Conservatory, qui abrite une vaste gamme de plantes et d'animaux tropicaux (dont des grenouilles empoisonnées !) et la plus grande collection d’orchidées du pays.
Donc c'est parti pour les 500 000 photos d'orchidées et de fleurs exotiques... (non, rassurez-vous, j'ai trié !)
Diaporama : Atlanta, Fuqua Conservatory
On y admire aussi de nombreuses plantes tropicales exubérantes aux feuilles immenses et une section dédiée aux plantes du désert...
Diaporama : Atlanta, Fuqua Conservatory
Et je retrouve ma mousse espagnole chérie !
Des grenouilles bleues !
A la sortie, un gardenia "Shooting Star" nous embaume... en France, on en voit rarement de cette dimension en pleine terre !
Une invitation au repos à l'ombre (surtout qu'il fait très chaud aujourd'hui)
Un jardin constitué de choux
en mosaïculture autour d'un bassin...
C'est super beau !
Similaire à ceux vus dans les jardins d'Houmas Plantation, un petit garçon aux grenouilles qui ressemble beaucoup à notre petit-fils ! (même expression de sagesse et de pondération...)
Le chat de Chester veille sur Alice endormie...
Oui, ben, je n'ai pas réussi à choisir entre les deux photos ! (il faut savoir que je double tous mes clichés : avec l'apn et le smartphone qui est plus rapide pour partager sur les réseaux sociaux en cours de voyage)
Shaggy Dog (= chien hirsute) est une sculpture permanente du jardin botanique... je le trouve magnifique !
Et que dire de ce mammouth... les sculptures végétales sont très populaires en Amérique du Nord, dommage qu'on n'en voie pas davantage en France parce que c'est vraiment spectaculaire !
Mais voilà qu'à travers les arbres, on aperçoit la merveille des merveilles, le symbole du jardin botanique d'Atlanta...
Blottie contre les bassins du Cascades Garden, la Déesse de la Terre, 29 tonnes et 6 mètres de haut, couverte de 18000 plantes annuelles...
Avoir rencontré Te Fiti en personne... on sait qu'on va faire des jalouses parmi nos petites-filles !
Un toilettage constant est nécessaire pour maintenir les lignes artistiques de la sculpture. Ce panneau explique tout sur sa fabrication et les plantes utilisées.
Après s'être longuement attardés près de ce bassin, nous zappons le Children's Garden (primé) pour reprendre la balade un peu plus en hauteur, car le parc propose, sur un long pont, une promenade dans la canopée qui permet d'explorer la cime des arbres !
D'où l'on peut admirer une œuvre d'art de l'artiste japonaise Yayoi Kusama, « Narcissus Garden, 1966 », 1400 sphères en acier inoxydable (c'est l'effet miroir des boules qui réfère au narcissisme du titre...) Ouais, bon. Art contemporain, quoi... et puis, nous les français, on a plutôt tendance à voir un immense terrain de pétanque en fait !
Et surtout, on avise un autre Chihuihui à côté du miroir d'eau situé tout au fond du parc !
La « Tour Safran », haute de 9 mètres et faite de 366 tubes de néons.. ce parc doit être aussi une merveille la nuit !
Au début du printemps, le miroir d'eau est entouré de milliers de jonquilles...
Un banc/œuvre d'art qui ne doit pas être super confortable... de toutes façons, pas le temps de s'asseoir, on a un hôtel à rejoindre et une voiture à rapporter au loueur ! (et je vous rappelle qu'on a abimé la carrosserie à l'arrière au début du voyage donc on se demande ce qui va nous tomber sur la tête lors de la restitution...)
BONUS FAMILIAL
(qui vous permet de prendre la mesure de la hauteur des plantes et des sculptures...)
Diaporama : Nous à Atlanta Botanical Garden
A suivre : Atlanta, Peachtree Street