La photo du jour (du soir, en l'occurrence ! )

    Une séance d'exorcisme innue pratiquée par Pierre pour faire sortir l'indien qui sommeille en Norbert

Si vous suivez ce blog attentivement, vous aurez sûrement remarqué qu'il manque 2 jours... mais nous n'avons pas eu accès à internet ces jours derniers et en plus je suis tout à fait incapable de choisir 2 ou 3 photos parmi les 900 prises à Québec... cette ville est vraiment trop belle ! Alors vous les aurez plus tard *...

En attendant je vous communique quand même la Phrase du Jour d'hier : déluge le premier matin à Québec, Martine hésite à mettre sa parka imperméable : "il fait super chaud dehors, je peux pas mettre ça, ça va faire effet de serre là-dessous..." Norbert : "Pourquoi, tu as peur que ça te fasse pousser les poils ?"

Aujourd'hui, visite du Parc National de la Mauricie.

(* les articles manquants ont été rajoutés à mon retour en France...)

 Parc National de la Mauricie

Parc National de la Mauricie sentiers

Suite à un départ de Québec un peu tardif, nous zappons la ville de Trois-Rivières

et nous rendons directement à Shawinigan où nous mettons du temps à trouver le rocher

Grand-Mère, d'où la fameuse Phrase de Martine : " P...., mais elle est où la mémé ?"

Par contre nous avons trouvé le centre de soins pour Mamilou, Mamie et autres Mamina... 

Le Parc National de la Mauricie fait partie des Laurentides et s'étend sur 536 km². Une seule route de 62km le traverse d'est en ouest (et inversement !) mais de nombreuses randonnées sont possibles pour explorer sa nature préservée.

La route est panoramique et plusieurs overlooks ont été aménagés pour nous permettre d'admirer les méandres du lac Wapizagonke. Ici, le belvédère de l'Ile aux Pins.

La pano, bien sûr...

A 30km de l'entrée, le belvédère du Passage offre les plus belles vues.   

Bélvédère du Passage...

...où on n'a fait que passer (rassurez-vous, je ne ferai par contre aucun jeu de mot nul sur le bélvédère de l'Ile aux Pins...) 

Le repos des guerriers (dont un avec épée télescopique)

Ci-dessus, se baignant dans le lac Wapisagonke, la célèbre James Bond Girl : Ursula Engraisse (d'après Norbert, bien sûr...) En fait, contrairement à mes appréhensions, l'eau du lac est très chaude ! 

Les Ohlalas de la Mauricie...

Je passe rapidement sur la CDJ (Norbert, qui s'occupe habituellement de faire la glacière, a tout oublié dans le frigo de l'hôtel...) qui nous met de mauvaise humeur dès le matin, sur les bêtises de Scarlett TomTom Girl (qui essaye plusieurs fois de nous perdre sur les routes de la Mauricie), sur la fatigue générale du groupe (qui a beaucoup marché les jours précédents dans Québec) pour en arriver à la SDJ (la Surprise Du Jour) : à la Pourvoirie du Lac Blanc, on nous a changé le programme et nous partons pour la nuit en tipi dès notre arrivée (au lieu d'aller prendre la douche et nous pieuter comme on en rêve depuis 2 heures...)

Imaginez la joie de Martine (déjà qu'elle se lève le matin en nous disant :"ça me fait ch....", puis en milieu de journée on passe à : " ça me gonfle" ... pour finir le soir par : "p...., ça m'énerve !")... là on a eu les 3 en même temps !

La Pourvoirie du Lac Blanc

et le tipi dans la forêt (mais qu'est-ce qu'on est allés faire dans cette galère !)

Tout le confort pour les dames...

Cela dit, la soirée a été inoubliable grâce à Pierre Thibeaut, cuisinier, conteur, amuseur, historien, politologue, lanceur de Tomawak, exorciseur à ses heures (voir photo du jour), metis et amérindien dans l'âme (il a vécu avec 3 nations amérindiennes : les Cris, les Atikamekw et les Innus)... des fous-rires à répétition !

Et le cadre est sympa...

On a même eu un invité surprise : Bob le raton laveur borgne  

L'heure du conte musical... Norbert est embauché !

C'était l'histoire du Caribou Enchanté ! Si si, pour de vrai !

Bon, au moment du coucher, on se marre moins, Martine réclame la veilleuse alors on laisse la bougie allumée toute la nuit pour mieux voir les araignées au-dessus de nos têtes...

Pour ma part, je me casse la figure du lit en glissant lorsque j'essaye de m'asseoir au bord : à croire que c'est un matelas à eau ! Je suis donc obligée de me jeter dessus violemment pour essayer d'atteindre le milieu, ce qui soulève Norbert d'au moins 30 cm et le projette contre la toile de tente... la nuit va être très longue !