Depuis 2005, Sabine et Norbert sillonnent (presque) chaque année les routes de l'Amérique du Nord. D'abord accompagnés de leurs enfants, ils entraînent à partir de 2010 dans leurs aventures la célèbre Martine, sœur et belle-sœur, spécialiste des PDJ et des CDJ (voirglossaire...), bon il faut dire qu'avec la fatigue, il leur arrive de beaucoup décontracter leur intelligence pendant les roadtrips !
Dix ans après notre première découverte, nous repartons une 8e fois sur le chemin du Nouveau Monde...
15 jours pendant les congés de printemps pour arpenter les mégapoles de la côte Est : j'avoue avoir commencé très tard la préparation de ce voyage, on a presque failli partir à l'aventure comme de vrais routards (ce qui aurait vraiment étonné mon entourage !)
Mais bon, on ne se refait pas... alors j'ai passé quelques heures (migraineuses) à cogiter tout tardivement dans le moindre détail... ou presque !
(cliquez pour agrandir)
Car évidemment, quand on réserve tout bien à l'avance et qu'on attend plusieurs mois avant de se lancer dans la prépa, on se rend compte qu'on a fait quelques boulettes...
La plus grosse bêtise, c'est d'avoir choisi de faire ce voyage dans le sens Boston (purée, y'a plus les caractères spéciaux dans cette nouvelle version de screugneugneu d'overblog ?) vers Washington (désolée donc, pas trouvé la flèche...)
En effet, j'ai cru comprendre que début avril, à Boston, l'hiver risque de jouer les prolongations... alors qu'à Washington, c'est la pleine floraison de mon arbre préféré qui pullule partout là-bas : le cerisier à fleurs. Du coup on va se peler en début de voyage et on va rater de peu le célèbre "cherry blossom"... pfff...
Oui, je suis d'accord avec vous, super dommage ! (les bouboules quand même...)
Et pour couronner le tout, j'ai découvert hier soir par hasard en surfant sur le net que, jusqu'à fin 2015, le blanc, étincelant, immaculé, superbe dôme du Capitole de Washington... est gracieusement enchâssé dans une armature en fer pour réfection... Re-screugneugneu ! M'en fous, me restera plus qu'à Adobephotoshoper toutes mes photos pour rajouter des fleurs sur les arbres et un dôme blanc au Capitole !
Waouh! Trop beau ! (re-re-screugneugneu...)
Bon, espérons qu'on n'aura pas trop de déboires dans les autres villes... déjà il faut préciser qu'on part sans Calamityne, alors on peut espérer moins de CDJ ! (mais on va moins se marrer...)
De toutes façons, nous n'aurions pas pu remplir le coffre de bières cette année car nous innovons avec.... des trajets en train ! Cela économisera les frais de parking, très élevés dans les hôtels des villes américaines, et nous soulagera de la fatigue de la conduite. En contre-partie, il faudra alléger les bagages... (cela dit, avecma mésaventure de l'été dernier, l'allègement est devenu mon nouveau credo !)
Nous prévoyons donc 2 jours dans chaque ville (+ la journée trajet en train) et une incursion en voiture dans la région de Lancaster... 48h à New York, c'est bien peu me direz-vous... certes mais il faut prendre en considération le fait que nous avons déjà visité Boston (en 2011) et New York (en 2009), alors nous allons cibler les endroits où nous n'avions pas eu le temps d'aller (vous savez, quand je vous dis régulièrement : "il nous faudra revenir...")
"The National Park Service issued its first cherry blossom peak bloom forecast at a press conference in Washington DC on March 3. They predict that peak bloom will likely occur sometime during the period of April 11-14.
This prediction is for a peak bloom slightly later than last year, with the very cold February we’ve had and a March that is forecast to be colder and snower than average slowing things down. "
Bon, c'est malin... 11/14 avril, juste les premiers jours de notre voyage, lorsqu'on sera à Boston ! grrr... Et en plus, c'était la seule année où on aurait pu voir ça, grâce à un hiver exceptionnellement froid !
Sachant que la floraison ne dure que 15 jours, dont une semaine après le pic... on pourra peut-être admirer un tapis de fleurs fanées le 22 ? Cool !
Nouveau système automatique de passage des douanes pour les passeports avec ESTA... où les photos prises sur le vif nous mettent bien en valeur !
Ben oui, comme d'hab, réveillée à 4h du matin dans notre chambre d'hôtel... surtout aidée en pleine nuit par l'alarme du téléphone de Norbert qui n'avait pas coupé le réveil d'hier à l'heure française ! Du coup, c'est de très bonne heure que je rédige cet article sur notre journée d'hier...
Donc, pas de connexion Wifi à l'aéroport de Francfort, ce qui explique l'absence de nouvelles en cours de voyage... mais on est bien arrivés, et sous le soleil.
La CDJ ? Avoir pris l'avion avec une sinusite carabinée, même soignée par antibio : aille ouille les oreilles et destruction du cerveau pendant la descente sur Francfort !
Décollage de St Ex au petit matin et survol des Alpes : bonne nouvelle, aucun personnel navigant lassé de la vie sur ce vol Lufthansa ! (Oui, ben, pas rassurée avec le récent crash de l'A320 dû au suicide du copilote sur la compagnie aérienne allemande Germanwings...)
Collation légère offerte par la Lufthansa : croissant de 3 kg fourré à la pâte à tartiner... ça commence !
Arrivée sur Frankfurt
1h30 pour sortir de l'aéroport de Boston... ensuite nous prenons le tout nouveau bus Logan Express qui, pour 5 dollars par personne, nous conduit à Back Bay en un rien de temps et dont le chauffeur accepte de nous déposer au feu rouge à quelques mètres de l'hôtel : avec les américains, tout est toujours possible !
Vue de notre chambre sur la First Church of Christ (Nous logeons à l'Hôtel Midtown, basique mais très bien situé à 2 pas du métro.)
Nous repartons sans tarder au Prudential Center pour faire des courses et monter à l'observatoire de la tour, ce que Norbert n'avait pas fait la dernière fois : le panorama à 360 degrés est toujours magnifique mais le prix a scandaleusement augmenté de 6 dollars en 4 ans ! Surtout que cette année, 17 dollars, c'est 17 euros... screugneugneu !
John Hancock Tower et la Trinity Church
Financial District
La piste d'atterrissage du Logan airport... sglurp !
Alignements de maisons en briques à bow-windows... on est bien en Nouvelle-Angleterre !
La Massachusetts State House
Un double mari !
Une petite panoramique pour finir...
Et pour vous rassurer sur notre appétit... sachez que nous avons repris nos bonnes vieilles habitudes ! (je dois avouer que c'est aussi un peu pour ça qu'on est revenus à Boston !)
Par la fenêtre, tandis que je rédige cet article... lever de soleil sur la First Church of Christ, une belle journée se prépare...
Je suis entrée au MIT (Massachusetts Institute of Technology)...
... et Norbert à Harvard !
Nous avons déjà passé quelques jours à Boston en juillet 2011,ravis de découvrir cette ville le jour de la Fête de l'Indépendance américaine, avec lecture de la Déclaration d'Indépendance au balcon de la Old State House et moultes fifres et tambours dans les rues historiques... Toutes ces festivités avaient toutefois ralenti un peu notre marche en nous empêchant de visiter certains quartiers : il nous fallait donc revenir !
Pour éviter de multiplier les kms à pied (chat échaudé...), j'ai choisi de réserver le tour en Old Town Trolley (forfait 2 jours) pour nous rendre d'abord à Cambridge puis à Faneuil Hall pour le repas de midi : mauvais plan ! D'abord il nous a fallu supporter les braillements continus du chauffeur-guide (la vitesse du débit de parole étant inversement proportionnelle à celle du véhicule, on ne comprend pas tout : en l'occurrence, et pour être précise, Norbert, lui, ne pige rien du tout !), ensuite le tramway nous a laissés très loin du campus de Harvard... finalement, on décidera de prendre le métro pour rejoindre le centre de Boston !
Notre hôtel se situe dans le quartier de Back Bay. En sortant, nous avons à gauche le Symphony Hall,
en face la Première Église Scientiste du Christ
et à droite le Prudential Center (plein de boutiques et de restos...)
Le début du tour en Trolley nous emmène à proximité du stade de baseball Fenway où sévit régulièrement l'équipe des Red Sox.
Après avoir traversé la Charles River, nous descendons à l'arrêt du MIT, l'Institut de recherche considéré comme une des meilleures universités du monde en sciences et en technologie (génie biologique, chimique, informatique, nucléaire, sans bouillir... oui, je sais, blague de vieille !)
D'ailleurs, on entraperçoit le robot du futur à travers une vitre...
Nous adorons cette architecture moderne et tarabiscotée et, en plus, en ce dimanche d'avril... nous sommes tout seuls !
A ce stade du reportage, il est temps de faire un petit aparté sur la couleur du ciel... nous allons apprendre que ce sont les premiers jours de beau temps à Boston depuis l'automne, après un hiver humide et rigoureux... cela nous étonne à peine : il fait toujours beau quand nous voyageons ! Et cela se confirmera dans la suite de notre périple... Quoi qu'il en soit, si nous gardons nos vestes, les américains eux sont en short et t.shirt, comme en plein été !
C'est l'architecte Frank Gehry qui est à l'origine de ces bâtiments œuvres d'art, comme la Maison Dansante de Prague ou le Musée de la Musique à Seattle qui ont fait aussi notre ravissement...
La fréquentation de cette université a de drôles d'effets sur notre organisme...
Diaporama Boston MIT, architecte Franck Gehry
Ensuite, nous partons pour 2km de marche dans les rues de Cambridge en direction de Harvard Square.
Les portes des casernes de pompiers sont toutes de cette forme arrondie car elles datent de l'époque où les véhicules incendies étaient des chariots bâchés tirés par des chevaux...
On s'extasie devant quelques bâtiments très old style....
...d'autres plus New Age !
...et puis bien sûr les fameuses ohlala qui nous manquaient tant... (voir leglossaire)
Les jaunes sont mes préférées...
Celle-ci est une église !
Nous voici arrivés sur le Harvard Yard: comme la plupart des touristes, nous ne visiterons que cette partie.
Harvard est l’université est la plus riche du monde : elle attire des étudiants du monde entier, plus de 100 nationalités y sont représentées chaque année. Elle a vu passer sur ses bancs 8 présidents des USA dont John Fitzgerald Kennedy ou plus récemment Barack Obama.
Comme dans Harry Potter, il y a un tirage au sort pour le logement des étudiants qui habiteront une des 12 " maisons" du campus.
On trouve un réseau de 90 bibliothèques dont la principale est la bibliothèque Widener avec plus de 15 millions d’ouvrages.
Il vaut mieux économiser un peu avant de postuler car le coût moyen pour la première année universitaire (avec hébergement) est de 50 000$... une peccadille !
La statue de John Harvard est appelée "statue des 3 mensonges"… L’inscription dit « John Harvard, Fondateur, 1638 » mais rien n’est vrai…
John Harvard n’a pas fondé Harvard mais en a été le premier mécène
Ce portrait est fictif puisque en 1828 (date de création de la statue) aucun tableau représentant John Harvard n’existait, le seul portrait ayant été détruit lors d’un incendie.
La date de création est 1636, non pas 1638
aujourd'hui, exceptionnellement, on a un quatrième mensonge : John Harvard n'était pas multicolore, c'est juste le résultat d'une fiesta d'étudiants en médecine la veille !
On a vraiment l'impression de visiter la vieille Angleterre...
A ce stade de la journée, Norbert apprécie la balade mais n'a plus qu'une seule obsession :
" Bon, c'est quand qu'on va au Quincy Market manger le homard ?"
Le clocher de Memorial Church, car pas de campus américain sans église... ('"J'ai faim, il est où le homard?")
Les pelouses se remettent à peine des rigueurs de l'hiver (il y a eu près de 2m de neige à Boston cette année !) mais sont déjà squattées par les sportifs en herbe : à droite, le prochain champion des Red Sox... ("Bon, c'est bien, mais toujours pas de homard dans les environs...")
Nous prenons donc le métro pour rejoindre le centre de Boston (et le homard) et, en sortant de la station Downtown Crossing, nous tombons sur une nouvelle tour en construction... en fait, nous allons nous rendre compte pendant ce voyage que les USA sont visiblement enfin sortis de la crise : les villes sont toutes en chantier !
Nous reprenons le Freedom trail et, malgré les promesses faites à moi-même avant de partir, je refais les mêmes photos qu'il y a 4 ans... Ici la Old State House où a été lue la Déclaration d'Indépendance pour la première fois en 1776...
...et qui a servi de siège au gouvernement du Massachusetts avant son déménagement dans l'actuelle State House en 1798. J'aime le côté anachronique de la cohabitation de ce vieux bâtiment de brique avec les hauts gratte-ciel de verre...
A l'intérieur un musée, un gift shop bien sûr et... un café ?
La statue de Benjamin Franklin (natif de Boston) devant la Old City Hall (transformée en Steak House... mais toujours pas de homard !)
Le cimetière de King's Chapel est le seul que nous n'avions pas visité en 2011... ici aussi, on peut admirer les jolies décos "têtes de mort ailées"...
Enfin, nous voilà à Faneuil Hall où se trouve le Visitor Center mais SURTOUT le Quincy Market où nous nous étions régalés la dernière fois de brochettes de homard... enfin !
Cette année, nous nous faisons la totale : Lobster Roll et Clam Chowder (soupe de palourdes très lourde à la crème fraîche, au lard et aux pommes de terre, spécialité de la Nouvelle-Angleterre, un régal... comme dit dans l'article précédent, c'est aussi pour revivre ce moment que nous sommes revenus à Boston !)
Et comme on décidé de savourer l'instant totalement, on a rajouté ça au dessert !
C'est le paradis ! On pense beaucoup à Martine... Il ne manquerait plus qu'on trouve un Cheesecake Factory et notre bonheur serait complet !
On aime beaucoup l'ambiance de ce lieu, sorte de place publique très animée
Ils sont fous ces américains...
Bon, j'ai dit que le Old Town Trolley n'était pas forcément un bon plan mais j'ai omis de préciser que le ticket nous donnait droit aussi à une croisière de 45mn gratuite dans le port...
Du coup, on en profite : il fait bon et pas de vent ! (le guide va nous apprendre que Boston est l'une des villes les plus ventées des USA... nous, ce ne sera pas l'expérience qu'on en aura eue en deux visites!)
Les villes américaines sont toujours super belles vues de l'eau...
C'est ce qu'ils appellent la skyline, qu'on peut traduire par "ligne que forment les bâtiments en se détachant sur le ciel"... donc si je continue à écrire skyline sur ce blog, vous éviterez de m'en vouloir.
On va jusqu'à Charlestown où le USS Constitution est cette fois amarré au quai (pas de coups de canon cette année !)
Retour à terre sur la State Street avec ce bel immeuble art nouveau
Cette partie de Boston est appelée Long Wharf parce que le port arrivait jusque là en 1710 (ensuite on a remblayé pour agrandir la ville)
On reprendra le trolley pour revenir à Back Bay et nous descendons à Copley Square pour reprendre quelques photos de la Trinity Church (pas de photo à l'intérieur : c'est l'heure de la messe du soir!)
L'écureuil Martine... entièrement nourri à la bière !
Nous avons épuisé hier la totalité de nos promenades prévues... génial, nous allons pouvoir aller en prendre plein les mirettes au Musée des Beaux-Arts de Boston, le MFA (Museum of Fine Arts) qui est à 1km de notre hôtel !
La Christian Science Plaza au petit matin
Comme on est plutôt chauvins (et que le musée est l'un des plus grands des USA...), on a décidé de cibler essentiellement l'étage des peintres impressionnistes... et puis en arrivant, nous découvrons que le Museum offre une expo temporaire sur Hokusai, le peintre japonais célèbre dans le monde entier pour ce tableau :
Trop bien !
Je crois que c'est l'expo qui était présentée au Grand Palais à Paris cet hiver... nous avons beaucoup de chance ! D'abord parce qu'on adore les estampes, et puis parce qu'on est tombé sur le meilleur artiste en la matière, celui qui a été surnommé entre autres " le fou du dessin" et qui est considéré comme le père du manga (mot qu'il a inventé et qui signifie en gros "esquisse spontanée")
Dur dur de sélectionner parmi toutes les merveilles que j'ai prises en photo, comme "La grande vague de Kanagawa" ci-dessus...du coup, pour gagner de la place, j'inaugure une nouvelle fonction d'Overblog... le diaporama obligatoire !
Diaporama : Boston Expo Hokusai 2015, tout en délicatesse et subtilité...
Bon, impossible de légender chaque photo, du coup... et puis vous ne pouvez pas les agrandir en cliquant dessus (heureusement, vous pouvez aussi retrouver ces photos sur l'album " Boston avril 2015" en cliquant ici)
Pour la suite, voici un petit florilège de peintures impressionnistes, une sélection tout à fait arbitraire avec une préférence tout à fait personnelle pour MONSIEUR Van Gogh... mais j'avoue avoir été impressionnée par la salle des Monet qui présente une des plus grandes collections du maître après Paris !
Dans l'ordre : Gauguin (Paysage avec 2 femmes bretonnes), Pissaro (Pontoise en hiver), Monet (Champ de coquelicots), Monet (Nénuphards), Van Gogh ( Maisons d'Auvers), Van Gogh (Ravin de Peiroulets), Renoir (Rochers à L'Estaque), Manet (Victorine Meurent). Bon là, en mode PC, il suffit de cliquer sur la première et vous pouvez faire défiler le diaporama avec les photos en entier... trop bien !
En voici une spéciale pour mon beau-frère... (Monet, "Antibes l'après-midi")
et une pour moi ! (Picasso, "L'enlèvement des Sabine")
On a aussi trouvé le sosie
de Sylvie Testud (Degas, "Danseuse de 14 ans", bronze habillé)
d'Arielle Dombasle après un régime cheesecake et cranberries enrobées de chocolat (Klimt, "Adam et Eve")
et de notre belle-fille ! (Greuze, "Le chapeau blanc")
Une très belle "Psyché" de Rodin (sosie de ma fille à la recherche de ses cheveux qui se multiplient sur le sol de la salle de bain)
On se sent tout petit parfois !
Dans l'aile de l'art moderne (certaines salles m'ont quand même laissée un peu perplexe !), découverte de la peinture américaine avec de très bonnes surprises :
Stuart Davis (Hot still scape for 6 colors) ,William H Johnson (Cagnes sur Mer), John La Farge (Vitrail), Joseph Stella (Old Brooklyn Bridge), Joan Mitchell (Chamonix), Eldzier Cortor (Environment)
Calder... j'adore, surtout le vol des mouches !
Pollock, bien sûr... ("Number 10"... s'embêtait pas pour trouver des titres, lui !)
Coup de cœur pour ce tableau (John White Alexander, "Isabella et le pot de basilic" d'après un poème de Keats... en fait, la douce jeune-fille a arraché la tête de son amant mort et l'a plantée dans le pot en question avec un peu d'herbes de Provence pour agrémenter... l'avantage, c'est que la tête était bien propre, vu qu'elle l'avait préalablement "lavée avec ses larmes" ! Sympa le poème...)
Ensuite, pendant que Norbert va visiter une expo sur les instruments de musique,
je quitte la partie classique du musée...
...pour rejoindre l'aile contemporaine qui est, de loin, la plus amusante !
Comme chaque fois avec l'art contemporain, je ne comprends pas tout mais je me marre bien... (Heureusement que je suis seule car, avec Norbert, j'aurais plusieurs fois entendu les mots "fumisterie" et "foutage de gueule" et avec Martine "c'est qui le couillon qui nous a pondu ce truc" !)
Y'a quand même des trucs chouettes, non ? Surtout celui-ci fait avec des bouchons, des capsules et des fils de cuivre... tout comme nous, à l'école maternelle !...
Nous rentrons pique-niquer dans la chambre de l'hôtel pour reprendre quelques forces parce que dans un musée... on piétine beaucoup (et il est déjà 14h !)
Et nous voilà repartis à pied pour quelques kilomètres supplémentaires en direction de Boston Common, le parc public du centre-ville, en repassant par Copley square, où nous entrons voir les fameux lions du hall de la bibliothèque...
... et où nous repassons devant la Trinity Church...
avant de continuer sur la Boylston street
Nous avons toujours un ciel sans nuages, aussi les pelouses du parc sont envahies de lézards humains de toutes dimensions... enfin, pelouses c'est beaucoup dire ! Les espaces verts ont visiblement beaucoup souffert du froid et de la neige, et beaucoup sont en réfection...
D'ailleurs, il reste même quelques congères !
Boston Common est le plus vieux parc public des USA
Norbert se fait vite un ami
La Massachusetts State House est le Capitole de Boston...
La Old South Meeting House date de 1729, c'est à dire la préhistoire pour les Etats-Unis...C'est ici que débuta la Boston Tea Party, révolte politique qui mit le feu à l'Amérique colonisée par les Britanniques et déboucha sur la Guerre d'Indépendance.
Nous décidons de rentrer à l'hôtel par Chinatown, un petit détour de plusieurs kilomètres supplémentaires... on va le regretter demain, je le sens !
Donc, A Chinatown, on trouve Jacob...
....Mac Do...
... et les Francs-Maçons ! Cherchez l'erreur...
On s'extasie devant les devantures chargées d'objets hétéroclites (et c'est pareil à l'intérieur !)
et devant les étals de pâtisseries (typiquement chinoises, comme vous pouvez le voir !)
Donc, nous avons testé pour vous les trains américains... et bien, c'est super ! Confortables, avec la Wifi, des prises, et toute la place pour les bagages... bon, je me suis aperçue sur le quai en relisant les Vouchers qu'il y avait une limite de volume à ne pas dépasser pour les valises, mais comme c'était indiqué en pieds et en pouces... on a décidé que c'était bon ! De toutes façons, moi j'étais tranquille : pour la première fois de notre vie, le bagage de Norbert était bien plus grand que le mien... et oui, c'est le miracle de la valise perdue de l'été dernier ! Ou quand tu t'aperçois que tu peux vivre 15 jours aux USA avec un pantacourt, un jupe et 2 t.shirts...
Des porte-valises spacieux au-dessus de nos têtes
On quitte Boston sous la pluie après deux jours de grand soleil... normal puisqu'on s'en va ! (c'est Norbert qui prend les photos, moi je bosse sur mon netbook... traduction : je tchatte sur Facebook...)
Là, c'est joli, mais on ne traverse pas forcément les belles banlieues... beaucoup d'usines désaffectées et de lotissements ouvriers aux maisons étroites et identiques.
Nous débarquons à la Penn Station et la pluie s'arrête : normal, on arrive !
On traîne nos valises sur 800m pour atteindre notre hôtel par la 8e avenue.
Nous avons choisi en effet de loger comme la dernière fois dans le Quartier des Théâtres pour être proches de Times Square.
Bienvenus dans la ville où il est impossible de prendre en photo les immeubles en entier !
Nos premiers cerisiers en fleurs...
Nous découvrons notre hôtel Distrikt, assez design : chaque étage représente un quartier de Manhattan, nous sommes à l'étage SoHo... j'adore la déco !
Le soir, bien sûr, New York by night : un incontournable !
Surtout quand on est proches de Times Square, le symbole de la frénésie américaine : musique, néons, foule, publicité omniprésente, ballet incessant des taxis...
En fait, comme à Las Vegas, on n'arrive pas à déterminer si on adore ou si on exècre !
C'est une agression permanente pour les yeux et les oreilles... et on en redemande ! Allez comprendre...
Bon, disons qu'on adore pour 2 jours...
En plus, on s'amuse comme des petits fous avec des caméras qui nous filment et nous prennent en photos pour nous placarder immédiatement sur les écrans publicitaires !
On a joué tous les deux ! (admirez comme j'arrive, grâce à une élasticité phénoménale du cou, à faire entrer ma tête dans le cœur...)
Moins de touristes qu'en plein mois de juillet quand même !
Il y a des chaises disséminées un peu partout pour les voyageurs éreintés comme nous...
Après son âge d'Or culturel des années 20, le quartier s'est délabré progressivement suite à la Grande Dépression pour devenir carrément dangereux (délinquance, prostitution, corruption) jusqu'en 1990 où il a été réhabilité (avec la politique de la "tolérance zéro" !)
Un petit tour dans le Hard Rock Cafe parce que c'est mythique...
Broadway et ses théâtres
On continue notre promenade jusqu'au Bryant Square : on a déjà vu New York de l'observatoire du Rockfeller Center en 2009... cette année, malgré nos bonnes résolutions, on a la flemme de faire la queue des heures pour monter en haut de l'Empire State Building (ici à droite, 443m avec la flèche)... on reviendra !
De toutes façons, New York la nuit c'est déjà joli d'en bas !
Au détour d'une rue, la belle flèche Art Déco du Chrysler Building (328m)
Ya des frimeurs dans le monde entier... celui-là avait même une télé écran plat dans le coffre !
La New York Public Library gardée par deux lions en marbre rose du Tennessee (parce qu'on a tous quelque chose en nous... même les lions !). Ceux-là ont un nom, Patience et Courage, en hommage à la résistance des New Yorkais lors de la Grande Dépression des années 30.
Pour finir, pourquoi faire simple architecturalement quand on peut faire compliqué ?
On a trouvé les bières Game of Thrones et on ne les a même pas goûtées ! Pfff... on voit que Martine n'est pas avec nous...
Étant donné que nous sommes déjà venus à New York, l'objectif de notre retour à Manhattan est de visiter ce que nous n'avions pas pu faire en 2009 : aujourd'hui, nous ciblons donc Lower Manhattan et Brooklyn. Par contre, pas question de re-traverser cette année le pont de Brooklyn à pied (trop long, trop chaud, trop de bruit !), aussi j'ai dû innover dans mes recherches de déplacement...
C'est comme ça que j'ai trouvé le water taxi ! Alors je vous explique : pour un pass de 30 dollars la journée, ça vous emmène au sud de Manhattan par la Hudson River puis à Brooklyn au pied du pont et retour chez vous par Governors Island et la statue de la Liberté ! Mieux qu'une croisière ! On pensait même éviter les hurlements d'un guide survolté mais non... sont pros en toutes circonstances ces américains !
C'est par la 40e rue que nous rejoignons le Pier 79 à l'ouest de notre hôtel. Lorsque je me retourne pour admirer la skyline, j'ai l'impression d'être à Legoland !
Ici aussi, comme à Boston, des chantiers de construction et des travaux de voirie tous les 200m nous indiquent que la situation financière des USA est visiblement en train de s'améliorer...
Et nous voilà sur la Hudson River, à la découverte du nouveau gratte-ciel construit à la place des Twin Towers : le One World Trade Center, surnommé la Freedom Tower.
Comme les américains sont légèrement provocateurs, ils n'ont bien sûr pas construit une petite tour riquiqui... 102 étages, 541 m du haut de la flèche (cela correspond en fait à 1776 pieds, date symbolique de l'Indépendance américaine), c'est le quatrième plus haut gratte-ciel du monde (mais comme la course à la hauteur évolue très rapidement, je pense que cette information sera obsolète d'ici à ce que vous lisiez cet article...)
Nous on la trouve très belle avec sa découpe biseautée... la vue du haut de l'observatoire doit être vraiment impressionnante mais son ouverture au public n'est prévue qu'au printemps 2015... bon, ok, nous sommes au printemps 2015... ben oui, mais c'est encore trop tôt !
Arrivée à Battery Park, dans le Financial District (au passage, vous ne manquerez pas de noter la couleur du ciel... normal, puisqu'on est là !), on immortalise bien sûr notre présence...
Ensuite, petite promenade dans Battery Park et ses jardins du Souvenir (dédiés aux victimes et aux rescapés du 11 septembre)...
avec une vue, au loin, sur la madame (à gauche sur la photo précédente)
Le printemps tardif nous permet de voir les bâtiments au travers des branchages,c'est sympa !
Plusieurs mémoriaux jalonnent notre promenade. ici, la Sphère qui avait été conçue comme un symbole de la paix et placée sur la plaza du World Trade Center pendant 30 ans. Terriblement endommagée le 11 septembre, elle reste quand même " l'icône de l'espoir et de l'âme indestructible de ce pays". Derrière, on aperçoit le Korean War Veterans Memorial.
Le Castle Clinton National Monument (fort de défense anti-anglais au 19e...), construit à l'origine sur une île avant que des remblais étendent le sud de Manhattan, est aujourd'hui le centre de vente des billets pour les ferries...
The Immigrants, bronze qui représente des personnes en provenance de pays différents soudées dans la même attente : le visa pour entrer aux États-Unis (comme nous quand on fait notre demande d'ESTA, quoi...)
Le East Coast Memorial rend hommage aux4.601 militaires américains disparus en mer dans l'océan Atlantique lors des combats de la Seconde Guerre mondiale.
Son aigle tient dans ses serres une couronne de laurier (c'est bien connu que les États-Unis adorent la paix, c'est d'ailleurs pour ça qu'ils entrent en guerre régulièrement... oui ben la géopolitique, c'est parfois un peu compliqué à comprendre !)
Le Charging Bull, sur le square de Bowling Green, représente "la force, le pouvoir et l'espoir du peuple américain pour le futur"... Décidément, on n'a trouvé aucune statue symbolisant les faiblesses, les impuissances et les erreurs de l'Amérique... il va falloir continuer à chercher !
Nous continuons notre balade jusqu'à la place du City Hall pour voir ses beaux immeubles...
...anciens et modernes comme ici, au 8 Spruce Street, le Gehry Building (oui, c'est bien le même architecte qui a conçu le MIT de Boston et le MoPOP de Seattle), haut de 75 étages.
La tour blanche du Woolworth Building, un des plus anciens gratte-ciel de Manhattan qui a obtenu en 1996 la distinction de National Historic Landmark,
et son entrée au portique ouvragé comme celui d'une cathédrale gothique ("no tourist beyong this point" malheureusement...) L'immeuble fut d'ailleurs baptisé « cathédrale du commerce » par le révérend Cadman lors de la cérémonie d'inauguration ! A noter que cet édifice apparaît à la fin du film « Il était une fois » (c'est l'endroit où se déroule le bal costumé) et, dans « Les Animaux fantastiques », il est le siège du Congrès magique des États-Unis d'Amérique...
Je dois avouer que si nos pas nous ont menés dans ce secteur ce n'est pas seulement pour le Woolworth... en fait, nous avons repéré un Denny's dans le coin ! Miam, la cheesesteack omelet (que j'avais appelée la "cheesecake omelet" à Durango, me rendant à jamais ridicule dans tout le Colorado...) et l'apple crips à la cannelle !
Ensuite nous allons admirer la nouvelle tour de plus près
Le squelette de Stégosaure à gauche, c'est la nouvelle gare encore en construction, "l'Oculus".
Comme on peut le voir sur cette affiche dans le Visitor Center de Ground Zero (enfin... le musée où on vend plein de souvenirs, quoi...), elle sera plutôt en forme d'aigle : encore un symbole américain...Elle est destinée à remplacer l’ancienne gare PATH, détruite lors des attentats du 11 septembre 2001. Montant total des travaux : près de 4 milliards de dollars !
Ah tiens, un autre symbole américain... le Trône de Fer que nous découvrons devant les bâtiments de la chaîne HBO (trop d'la chance, nous : le vrai Trône de Fer en plastique !)
Pour rejoindre notre water taxi, nous traversons le Financial District (admirez le "Real Estate Capital of the World" à gauche... ce n'est pas aujourd'hui qu'on va la trouver, notre statue de la faiblesse !)
par la Wall Street
où se joue donc l'avenir du monde...
Je me dévisse les cervicales !
Encore un qui appartient à Donald (pas le copain de Mickey, bien sûr)
Dans le Zucotti Park, la sculpture "Joie de vivre" (si,si)
Le "Red Cube" (bon là, on comprend mieux son nom...) sur Broadway
Où l'on aura reconnu Dubuffet ("Groupe de 4 arbres") sur la One Chaze Plaza.
Voici donc le must de Brooklyn, ce qui provoque la transhumance des touristes de l'autre côté de la baie : la vue sur la skyline de Manhattan... mais Brooklyn, c'est aussi de belles maisons victoriennes sur les hauteurs, et comme on apprécie beaucoup les ohlala (cf :glossaire...), on ne va pas se contenter, comme tous les autres visiteurs, de la promenade aménagée en bord de fleuve...
Cela dit, après avoir débarqué du water taxi, nous commençons quand même par passer près d'une heure à profiter de la vue depuis le Brooklyn Bridge Park...
Donc 50.000 photos, bien sûr...
La preuve de notre passage en ces lieux...
Oups, les avions qui s'approchent des tours, on n'aime plus trop depuis 2001...
Ensuite, comme promis, nous grimpons sur la colline de Brooklyn Heights : ici plein de "mansions", "cottages" et "apartments" du 19e siècle dont certains ont accueilli des célébrités telles que Marilyn Monroe, Arthur Miller, Norman Mailer ou Truman Capote...
maisons en brique
ou bardées de bois
avec ferronneries
et bow windows
De très beaux escaliers
La Plymouth Church
et un petit air de Far West parfois...
Nous rejoignons la Promenade,
en enviant les propriétaires des maisons qui la longent...
...des petits bijoux à moitié dissimulés au regard des envieux...
Il est temps de redescendre prendre le dernier water taxi du jour...
Un réservoir d'eau œuvre d'art...
Nous repartons vers le sud, ce qui nous donne des aperçus différents de la skyline de Manhattan
et de Brooklyn
Du coup, c'est 50.000 photos supplémentaires...
...heureusement, je les assemble pour que ça en fasse moins !
Après un détour par Governors Island,
Nous revenons vers la Statue de la Liberté et, comme promis dans le dépliant, le bateau s'en approche...
près
très près
vraiment très près !
Bon, ok, j'ai un bon zoom...
Retour vers le nord de Manhattan : goodbye la Freedown Tower,
re-bonjour l'Empire State Building...
Le soir, bien sûr, on se refait une piqûre de bruit, de foule et de néons sur Times Square... on a des achats à faire !
La nouvelle attraction "hype" de New York, c'est la High Line : une ancienne voie ferrée désaffectée construite à 10m au dessus du sol au début du 20e siècle pour désengorger la 10e avenue (surnommée alors "rue de la mort" !) et reconvertie depuis 2004 en promenade piétonne de 2km de long (avec des travaux d'extension encore en cours en 2015...)
Notre ressenti ? A la sortie de l'hiver, les espaces verts sont très décevants : les jardiniers commencent à peine les plantations et la floraison des cerisiers est encore timide... Les vues sur la ville ? Surtout sur des chantiers de construction très bruyants. Mais l'ambiance est super sympa ! On est loin de la vie trépidante du Downtown ou de Times Square : les gens flânent, bouquinent, écoutent de la musique, se promènent main dans la main... alors en définitive, on a adoré !
Il nous faudra donc y revenir l'été dans quelques années... nous n'aurons plus le bruit assourdissant des marteaux pilons et la végétation sera luxuriante !
On descend jusqu'à la 30e rue (se repérer à NY, c'est super simple : les rues ce sont les voies horizontales - plus on va vers le sud de Manhattan, plus on descend en chiffres- et les avenues ce sont les artères verticales - plus on va vers l'ouest plus ça monte en chiffres... ) en passant devant la Poste Centrale qui mentionne sur son fronton le nom du "Cardinal de Richelieu" (célèbre facteur français)
Comme déjà mentionné, les chantiers de construction sont omniprésents...
...et nous accueillent bruyamment dès que nous montons sur la High Line ! (là, Norbert filme, je vous mettrai la vidéo ultérieurement rien que pour le plaisir du martèlement du pilon...)
Voici donc la High Line avec ses restes de traverses et de rails, et ses bancs aménagés tout le long
Plusieurs promeneurs dès le petit matin... cet endroit est très populaire.
Les bosseurs
et les pas bosseurs !
Les carrément fainéants !
Des vues sur Midtown à contre-jour le matin...
Des fresques
Là, on a participé à un concours de grimaces, je ne sais pas qui est le gagnant...
Plus on descend vers le sud, plus les immeubles sont récents
Tiens, des voitures... serait-on descendus au ras du sol ?
Que nenni !
On surplombe des terrasses... pas intimes, les bains de soleil !
Ah, enfin, des fleurs !
Cherchez l'erreur ! Un bug de Windows ? (ah ah, blague à 1 dollar !)
La Line fait ici un coude et offre une belle vue panoramique sur la 10e avenue,
avec même des gradins pour que les promeneurs puissent regarder au travers d'une vitre, (presque) protégés du bruit et de la pollution !
Les derniers mètres voient s'installer les étals de produits dérivés au logo de la "Haute Ligne" : là où est le touriste, on trouve le vendeur !
Nous descendons dans le quartier de Meatpacking - où finit la promenade de la High Line- pour un petit tour au Chelsea Market qui a pour particularité d'utiliser les locaux d'une ancienne biscuiterie en brique.
Les vestiges d’un passé industriel ont été soigneusement conservés pour aboutir à une décoration où l’on retrouve pèle-mêle des conduits désaffectés, une cascade d’eau artificielle, une vieil ascenseur en acier ou encore des enseignes authentiques en fer forgé. - See more at: http://www.legastronomeparisien.fr/ailleurs/decouverte-du-chelsea-market-de-new-york-1/#sthash.o2bmm5oA.dpuf
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Les vestiges d’un passé industriel ont été soigneusement conservés pour aboutir à une décoration où l’on retrouve pèle-mêle des conduits désaffectés, une cascade d’eau artificielle, une vieil ascenseur en acier ou encore des enseignes authentiques en fer forgé. - See more at: http://www.legastronomeparisien.fr/ailleurs/decouverte-du-chelsea-market-de-new-york-1/#sthash.o2bmm5oA.dpuf
Les vestiges d’un passé industriel ont été soigneusement conservés pour aboutir à une décoration où l’on retrouve pèle-mêle des conduits désaffectés, une cascade d’eau artificielle, une vieil ascenseur en acier ou encore des enseignes authentiques en fer forgé. - See more at: http://www.legastronomeparisien.fr/ailleurs/decouverte-du-chelsea-market-de-new-york-1/#sthash.o2bmm5oA.dpuf
Les vestiges du passé industriel du bâtiment ont été conservés : conduites en fonte, cheminées, enseignes en fer forgé...
Des produits locaux, comme Leonidas lol...
Des œuvres d'art (photos, sculptures, peintures, fresques) sont exposées un peu partout
La preuve !
Bon, ok, la déco est un peu kitch par endroit...
Ce n'est pas très grand (300m de long) et on y trouve surtout des restaurants et des snacks... mais ça tombe bien, c'est l'heure de manger !
On va d'ailleurs vite repérer un Lobster Place mais résister à la Clam Chowder, très chère ici, pour préférer les salades de saumon grillé... par contre, chips Cape Cod de rigueur ! (Le monsieur de dos, c'est le mari d'une copine de mon association de danse... je ne l'avais pas reconnu puisque je ne le connaissais pas encore... par contre il était suivi de ma copine que j'avais vue la semaine précédente et je ne savais même pas qu'elle venait dans l'Est américain ! Surprise !)
Après la visite de Brooklyn Heights hier, cette balade présente pour nous peu d'intérêt (il y a des sites célèbres ici grâce à la série Friends ou au Cosby Show mais comme on n'a vu ni l'une ni l'autre...)
Bon, il y a bien l'église la plus vieille de NY (St Luke in the Fields... on dirait le titre d'une chanson des Beatles !)
J'aime bien le carrelage au sol
Là, vous vous dites : "waouh, ces beaux vitraux modernes !" En fait, les vitres sont justes transparentes et c'est la vision d'un magnolia en contre-jour qui fait cet effet...
La maison la plus étroite de New York... en réfection
Quelques anciennes et historiques tavernes
comme l'Arthur's Tavern (57 Grove Street) où se produisait Charlie Parker
ou le Marie's Crisis Cafe, piano bar gay situé au 59 Grove Street
et construit sur le site du domicile de Thomas Paine, héros de l'Indépendance américaine.
Un petit "flatiron building" (= en forme de vieux fer à repasser... j'imagine comme ce doit être facile à meubler !)
et des statues en l'honneur des amours homosexuelles...
Mais nous préfèrerons les abords du Washington Square
ses beaux immeubles cossus
et surtout les Washington Mews au nord du parc,
une allée en partie pavée, bordée par d'anciennes écuries du 19e siècle et par les logements des domestiques qui servaient dans les hôtels particuliers des environs.
Les maisonnettes de cette ruelle sont aujourd'hui très prisées des New-yorkais les plus riches ! Il faut dire qu'on n'y entend que le bruit des oiseaux... on n'a plus l'impression d'être dans une mégapole, c'est surprenant !
Un détail des murs
Nous passons la Washington Arch pour manger un petit dessert/goûter dans le parc
L'air de rien, on a déjà pas mal marché...
et nous ne sommes pas les seuls à profiter de ce petit moment de repos !
Comme dans les films !
Puis nous rejoignons le métro à l'ouest du parc pour prendre la ligne bleue car Norbert souhaite poursuivre son pèlerinage entamé à Liverpool...
Il veut voir ça
et ça !
Il s'agit du Dakota Building devant lequel a été assassiné John Lennon et du Strawberry Fields Memorial à côté duquel, bien sûr, un guitariste reprend les grands succès Beatlesiens...
Du coup, on en profite pour se balader dans Central Park...
à la rencontre de ses habitants
Bon, c'est un peu à contre-jour à cette heure...
du moins la skyline...
Mais l'endroit reste magique, même avec le printemps tardif...
Vue sur The Majestic
Les pelouses sont plus belles qu'à Boston !
Retour à l'hôtel à pied en passant par le Colombus Circle, devant le USS Maine Monument. En deuxième plan, la Tour One 57 construite par un architecte Français et qui culmine à 306m de haut. Sa mosaïque de façadescomposées de deux teintes de verre coulant en cascade est inspirée d'un tableau du peintre Gustave Klimt.
Mythique !
Sur la très belle 8e avenue, la Hearst Tower dont la base est un ancien bâtiment historique datant de 1928, et qui se poursuit par une étonnante façade de verre taillée en diamant.Elle a été dessinée par l'architecte britannique Norman Foster, auteur notamment du réaménagement du Vieux-Port à Marseille et du viaduc de Millau.
Le soir nous partons à la recherche d'un bon resto américain mais nous ne trouvons que des successions de japonais, mexicains et italiens... sans parler des snacks dont les photos d'OPNI (objets panés non identifiés) nous font fuir illico, l'estomac retourné rien que par l'odeur de graillon environnante...
Nous nous rabattons donc sur un "Food Court" très sympa, le City Kitchens, où nous découvrons avec ravissement un vendeur de Lobster Rolls et de Clam Chowder....
...cette fois on ne résiste pas !
Avant d'aller se coucher, on va se détendre un petit peu (non, non pas au théâtre ! Norbert ne veut entendre parler ni de comédies musicales ni de Gospel...)
Les vestiges d’un passé industriel ont été soigneusement conservés pour aboutir à une décoration où l’on retrouve pèle-mêle des conduits désaffectés, une cascade d’eau artificielle, une vieil ascenseur en acier ou encore des enseignes authentiques en fer forgé. - See more at: http://www.legastronomeparisien.fr/ailleurs/decouverte-du-chelsea-market-de-new-york-1/#sthash.o2bmm5oA.dpuf
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moi en jouant avec un photomaton qui mémorisera à vie (lol) ma photo pour me placarder aux côtés de célébrités...
Norbert en se faisant des bœufs persos dans un magasin de musique...
On s'amuse comme des petits fous !
BONUS
Ah ben non... pas facile de se repérer à New York finalement !
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Un des symboles de Philadelphie surnommée "la ville de l'amour fraternel"
Nous avions découvert avec enthousiasme labelle ville de Chicagol'été dernier : je vous en ai fait une telle apologie sur ce blog que j'espère que vous vous êtes empressés de faire le voyage !
Cette année, Philadelphie est notre coup de cœur. Cette petite ville facilement visitable à pied regroupe tout ce qu'on aime : art, architecture, histoire, fleurs... et surtout restos de homard !
Après nos deux jours et demi de visite, nous ne parvenons pas à comprendre pourquoi les tours opérateurs zappent systématiquement cette étape en n'y prévoyant qu'une seule nuit... c'est une ville où il fait tellement bon flâner qu'on n'a pas regretté nos 3 nuits !
Nous quittons bien sûr New York sous la pluie après 2 jours de grand beau temps... on s'inquiète quant à la météo de Philadelphie car les deux villes ne sont pas très éloignées (150km)... On est nuls ! On a juste oublié qu'il fait toujours beau là où on se trouve !
Bon, le seul problème, c'est qu'il faut arriver jusqu'à Philadelphie... parce que prendre un train à la Penn Station, c'est toute une aventure ! En arrivant il y a deux jours, nous étions allés à la pêche aux infos et avions à peine cru la préposée qui nous avait déclaré ne pas pouvoir nous donner à l'avance le numéro du quai...
Et pourtant c'est vrai ! Dans une mégapole comme NY, cette gare fonctionne en Low Cost : le numéro des quais est affiché sur le grand panneau du hall central 10mn avant l'heure de départ du train... dans le meilleur des cas (7mn pour le nôtre !) d'où cohue inimaginable dans les escalators à l'annonce de l'info ! En plus, nous ne savions pas comment rejoindre les quais en contrebas, tous les escalators fonctionnant en montant... En fait, ils n'inversent leur sens que lorsque le train arrive ! Bref, on a eu quelques petites sueurs froides...
La gare de la 30e rue à Philadelphie (vue au tout début du film de Peter Weir, "Witness") est d'un style tout à fait différent, disons... monumental !
et monumentalement décorée ("Spirit of the Transportation")
Notre premier aperçu de Philly (pour les intimes) en sortant de la gare (il ne pleut plus bien sûr !)
Nous rejoignons notre hôtel à pied : comme promis, architecture... (ici le Comcast Center, l'immeuble le plus haut de la ville... quand il y a un trou comme ici dans un gratte-ciel, on dit que c'est un trou qui vaut très cher car il prend la place de plusieurs m2 de bureaux ou apparts !)
...et fleurs ! (amandiers, cerisiers, magnolias... vous allez voir, on va se régaler !)
Notre hôtel Latham est super bien placé dans le quartier des affaires et surtout des boutiques... avec une vue sympa
et une chambre spacieuse (3 oreillers chacun !)
Il est à peine 15h, nous partons donc prendre le pouls de la ville en commençant par le quartier du City Hall
Nous nous rendons en premier lieu sur la JFK Plaza (rebaptisée le Love Park)
car nous avons rendez-vous avec Jésus...
...et pour faire la photo de touristes
sous le symbole de la fraternité qui, depuis 1978, fait référence au nom grec de la ville. A noter que la fontaine derrière peut changer de couleur selon les événements marquants (par exemple, rose pour le mois de la lutte contre le cancer du sein ou rouge à chaque nouvelle saison de la série Dexter... si, si je vous jure !)
Un petit tour dans les environs du City Hall avec cette gracieuse sculpture censée représenter le "Gouvernement du peuple"...
et une de Benjamin Franklin, imprimeur, inventeur, écrivain, naturaliste et homme politique enterré à Philadelphie.
Un temple maçonnique
De jolies vues sur le Financial District. Les 2 hautes tours bleutées sont appelées "The One Liberty Place" (avec l'antenne, inspirée du Chrystler Building de NY) et "The Two Liberty Place" : ce sont des galeries marchandes (Martine, tu me manques !)
Une mairie de style Second Empire surnommée "le wedding cake" et qui est le plus grand bâtiment municipal américain (Philadelphie a été la capitale des USA pendant 10 ans à la fin du 18e siècle)
La tour du City Hall mesure 167m (un décret a longtemps empêché les promoteurs de construire des immeubles plus hauts) et la statue de bronze de 27 tonnes et de 10m de haut qui la termine a été sculptée par Calder : elle représente William Penn, le fondateur de la ville. Il nous tourne le dos car il regarde vers le centre historique et non financier...
Une très belle photo que j'ai trouvée sur le net, prise par un drone.
Il est possible de monter en haut de la tour pour une vue sur la ville mais... elle ferme à 16h30 et il est déjà 16h25, alors trop tard ! Et comme elle reste fermée tout le week-end... on l'a dans le baba !
On se contente donc de traverser sa cour, ce qui nous fait soudain passer un vortex nous transportant sur les bords de la Loire, entre Nantes et Blois... étonnant, non ?
En passant, comme on a souvent le nez en l'air, on remarque que les chapiteaux des 4 colonnes intérieures de la porte nord représentent les 4 races humaines... bon, ok, cela n'a pas une importance capitale, mais je vous défie de trouver cette info sur le net...
On rejoint le Reading Market, célèbre depuis 1893 pour ses produits bio
en provenance directe du comté de Lancaster
c'est-à-dire du pays amish, là où les filles sont coiffées comme Laura Ingalls
Ils ne souhaitent pas être pris en photos de près, alors il faut se montrer discret...
On commence avec les étals de nourriture diététique
mais très rapidement les choses s'aggravent...
et pour finir, on ne décolle plus des vitrines de pâtisseries !
Faut dire que c'est l'orgie... (vous remarquerez que je ne commente pas les formes oblongues à gauche...)
Oh la la !
J'ai l'impression qu'ils me parlent !
Mange-moi !
Sans parler des incontournable "pretzels", comme on les appelle ici (n'oublions pas que la communauté Amish a été fondée en Alsace par Jacob Amman en 1693... Les Amish parlent d'ailleurs en famille un dialecte allemand appelé "allemand pensylvannien" assez proche de l'alsacien)
En plus, on peut se restaurer sur place !
Bon, ya aussi de l'artisanat local qui ne se mange pas...
Finalement, je craquerai sur le très beau quilt que voici (ici un patchwork fait tout en pliage) et bien sûr aussi sur des cookies énormes-de-la-mort-qui-tue, si vous voyez ce que je veux dire... (pas de photos : mangés trop vite !)
Pour la suite de notre balade, j'ai organisé un " Murals Walking Tour"qui nous permet de nous balader dans et aux alentours du downtown à la recherche de quelques unes des 3500 fresques qui décorent ( notamment) les parkings de la ville. Il paraît que, de nos jours, le "Murals Tour" a plus de succès auprès des touristes que la visite du centre historique !
Ci-dessus "The Tree Of Knowledge"
En effet, le Phildelphia Anti-graffitti Network a cherché à canaliser la créativité des taggers en développant un programme artistique. Contrairement à Lyon, où la Cité de la Création a tenté de faire la même chose sans que cela empêche la dégradation par les grafittis (mais ce n'est peut-être pas le même budget...), le MAP (Mural Arts Programm) a bien fonctionné ici puisque nous n'avons vu aucun tag dans la ville. Il semblerait même que ce projet artistique, qui a mobilisé déjà 20.000 jeunes et fait la fierté des minorités investies dans le programme, ait contribué à réduire la criminalité. Après avoir pacifié les banlieues difficiles, cet art de la rue est désormais pratiqué par des étudiants des Beaux-Arts, des peintres en vue, des bandes de quartier et même des prisonniers. Un beau succès !
Ci-dessus un essai de panoramique de la fresque "Finding Home".
La partie gauche
"Hommage à Edmund Bacon" (architecte)
L'art est aussi sur les trottoirs... (aux USA, les femmes les plus minces... sont des hommes ! Bon, on va dire que les américaines ne lisent pas mon blog...)
En passant, on entre admirer les grandes orgues du Macy's (le grand temple du shopping)
et on découvre quelques ohlalas à bow windows
et un Irish Pub dont la devise est "Si tu bois, tu meurs. Si tu ne bois pas, tu meurs quand même. Alors bois !" (devise pour Martine)
Fresque du haut : "The Fawn"
Plus on avance dans notre balade et plus les fresques sont imposantes
et belles.
Ici, "Philadelphia Muses" s'inspire des 9 arts tels qu'ils étaient conçus dans la Grèce antique en les modernisant (la femme dans le globe est la Muse de l'esprit, celle de droite la Muse de la scène, l'homme à la redingote la Muse des mots...) mais chaque visage est celui d'un habitant célèbre de Philadelphie. Elle a été peinte à plat sur de la toile à parachute puis posée au mur et collée avec du gel acrylique. Les sphères représentent la forme parfaite... (ah ben, j'en suis pas loin, donc, moi...)
"Women in Progress" avec des figures célèbres ou symboliques (pas facile de prendre une photo de face avec les voitures stationnées devant...)
"Pride and Progress" défend les droits de la communauté gay. La fresque occupe tout le mur ouest du William Way Center, centre communautaire des lesbiennes, gays et bisexuels.
Un détail de la fresque (oh, le policier du YMCA !)
"Building The City"
détail
"Garden Of Delight", joliment mise en scène
"Lincoln Legacy" : cette fresque en mosaïques, qui a nécessité la consolidation des murs, a coûté 250.000 dollars ! Les fresques sont censées durer 25 ans... dans les faits, il faut les rénover tous les 12 ans !
"Taste of Summer"
Une petite dernière pour aujourd'hui : "Spring"... nous nous extasions devant les belles couleurs de ces cerisiers en fleurs peints et puis nous nous retournons...
et l'art est tout autour de nous !
Le printemps est plus précoce ici qu'à New York ou Boston, tous les amandiers et les cerisiers sont en fleurs,
et c'est magnifique !
En plus, la recherche des fresques a conduit nos pas du Downtown jusqu'au quartier de Society Hill et là, c'est le ravissement...
Maisonnettes de briques et ruelles pavées se découvrent au hasard de notre promenade, on n'y entend aucun bruit, on a l'impression d'être dans un petit village anglais du 18e siècle ! On adore, on s'émerveille et on profite du contraste des couleurs "fleurs blanches/briques rouges" en se félicitant d'être venus à cette période...
Donc, petit florilège entre la Pine Street et la Juniper Street...
Comme il doit faire bon vivre dans ces ruelles, loin des sirènes de police et de l'effervescence du quartier des affaires...
Détail d'une porte
Il est tard (et on a faim !) alors on se décide à rejoindre notre Hôtel par la Pine Street
avec de belles vues sur le Downtown
Les deux tours Liberty Place
En plus, beau coucher de soleil vu de chez nous... et pour le dîner, pour changer, devinez...
Bien sûr, Lobster Roll et Clam Chowder ! Cette fois le resto est juste en face de l'hôtel... vraiment une journée parfaite !
Pour digérer, petite balade de nuit vers la JFK Plaza
Trop beau, la nuit !
Découverte d'une nouvelle sculpture en face du City Hall... étonnant, non ?
On est enchantés de cette journée, Philadelphie nous a étonnés, aucun sentiment d'insécurité et de nombreuses surprises à tous les coins de rue... on ne sait pas si on va apprécier demain le quartier historique, mais de toutes façons, on est déjà conquis !
Vous pouvez voir d'autres fresques surce lienet le pdf de la carte des murals ici.