Ce matin, nous nous rendons à Santa Barbara qui, selon le Guide du Routard, est une station balnéaire de la côte californienne bénéficiant d’un « climat doux tout à fait exceptionnel » avec « 84% de beaux jours »… mince, on est tombé sur un des 16% restants ! Ils disent même que la pluie est inexistante en août sauf que nous, on a les Kway sur le dos !
La ville a gardé quelque traces de son passé espagnol, notamment les maisons en adobe recouvertes de chaux blanche, les places à arcades et les ruelles étroites.
La plage est réputée très belle, bon c’est vrai qu’elle est grande mais, sans chauvinisme aucun, le front de mer n’a rien de comparable avec notre magnifique Côte d’Azur…
Nous sommes pour tout dire un peu déçus (avec du soleil, on verrait sûrement les choses différemment), et en fait de blondes bronzées sur des roller skates, on croise surtout des brunes voluptueuses (mais alors, très voluptueuses) d’origine latino…
Sur la plage, des sculptures de sable en l'honneur de la Marine Nationale : Peace and Love !
(Photo trouvée sur le net)
Philippe nous laisse un peu de temps libre, nous en profitons pour visiter la County Courthouse, petit palais blanc construit en 1926 dans le style hispano mauresque, avec fresques, zelliges et portes sculptées
Du haut de sa tourelle nous avons une très jolie vue panoramique sur la ville .
Nous mangeons des tacos dans un restaurant mexicain (les tortues y attendent les morceaux de pain...) et lorsque nous ressortons le soleil est enfin au rendez-vous !
Nous en profitons pour admirer les très belles sculptures en bronze
qui nous permettent de faire des photos de touristes.
Janine essaye d'ailleurs d'emporter celle-ci mais, caché derrière, Michel surveille afin d'éviter de payer la taxe pour la surcharge dans l'avion... (déjà qu'on a bien mangé depuis 2 semaines...)
Avant de remonter dans le car, nous nous extasions devant un van recouvert entièrement de figurines et de poupées...
Ils sont fous ces américains !
Puis nous continuons à longer la côte pacifique en admirant au loin le ballet des dauphins qui jouent avec les surfeurs et les plateformes pétrolières qui embellissent l’horizon… (la Californie est le troisième état producteur de pétrole après l’Alaska et le Texas), cherchons activement des yeux Pamela Anderson sur la plage de Malibu (mais on est trop loin pour la reconnaître)...
...avant d’arriver à Santa Monica dont le boulevard bordé d’immenses palmiers sert de décor récurrent aux séries américaines (la différence, c’est qu’à la télé, y’a des blondes en roller skates, et là on a plutôt des papys avec des déambulateurs…)
Alors, à ce point du reportage, une petite explication s’impose : Santa Monica, Malibu, Beverly Hills, Venice, Hollywood… toutes ces villes célèbres en France… ne sont pas des villes mais des quartiers de Los Angeles. En fait si L.A. est une métropole si étendue, c’est qu’en fait il s’agit d’une longue agglomération faite de la juxtaposition de 84 communes déguisées en quartiers (c’est de la triche), vivant de façon autonome et reliées entre elles par un réseau tentaculaire de "freeways". Ainsi, si la ville s’étend sur 1 165 km² (ce qui est déjà pas mal), le L.A. County arrive à une étendue de 10 452 km² (sglurp !)
A Santa Monica, Philippe nous laissant du temps libre, nous dédaignons la visite du Santa Monica Place (centre commercial où des personnes de notre groupe croiseront Sylvie Vartan avec ses petits enfants… Charline et moi, on aurait préféré croiser le beau Michael !) pour rejoindre la plage...
...en empruntant la très jolie Third Street Promenade, avenue piétonnière bordée de cinémas et de restos branchés, et décorée de dinosaures végétaux cracheurs d'eau….
Arrivés en bord de mer, nous sommes frappés par l’opposition entre la richesse résidentielle de ce quartier fréquenté par les stars (ok, je suis d'accord, ça fait un peu Mickeyland...)
et le nombre d’ivrognes et de mendiants qui dorment sur les pelouses bien entretenues du Palisades Park ! C’est que Santa Monica est une ville ouverte où l’on accueille les SDF : contradictions de l’Amérique…
Bon on ne peut pas partir sans avoir fait un tour sur la plage, à côté du poste de secours et de son maître-nageur que nous prenons "discrètement" en photo avec son véhicule, comme tout bon touriste plouc qui se respecte (ouais, ben, encore une photo que j'ai perdue !)…
Philippe nous ayant mis en garde contre les courants marins qui attirent vers le large et la profondeur de l’eau, nous ne nous baignerons pas (et puis, surtout, la mer est froide et nous n’avons pas les maillots !) mais nous profiterons un peu du soleil allongés sur le sable (ça faisait longtemps…)
Nous repartons avant le soir car nous devons rejoindre un hôtel qui se trouve près de l’aéroport international (il y a 7 aéroports à L.A….) et pour cela nous devons traverser une partie de Los Angeles avec tous les problèmes de circulation que cela implique… effectivement, on va avoir notre dose d’embouteillages !
On est contents d’arriver à l’hôtel, certains profiteront même de la piscine en terrasse… par contre, y’a vraiment rien à voir dans le quartier... ça sent la fin du voyage !