La photo du jour

L'affiche dit tout  : Norbert est aux couleurs locales... la classe !

Fort Myers Beach... si ce n'est pas le paradis, ça doit y ressembler beaucoup ! Comme prévu, impossible de quitter l'hôtel aujourd'hui ... en même temps, c'était un peu l'objectif de ces 3 nuits au même endroit en milieu de roadtrip... LA journée repos !

Après une bonne grasse mat et mon petit déj préféré, c'est matinée plage avec des moments extraordinaires que je vais vous laisser découvrir...

Au réveil, vue sur la plage

puis vue sur le petit déj !

Aujourd'hui je double les plaisirs... gaufres et pancakes !

La belle vie...

Les pelouses impeccables

Les extérieurs sont magnifiques

Profitez bien de ces photos... vous comprendrez lorsque je vous parlerai plus tard de la CDA (Bêtise De l'Année avec un gros mot au début...)

Frangipanier

Pendant que mes deux compatriotes prolongent un peu leur temps de breakfast sur les beaux fauteuils Adirondack, je décide d'aller profiter illico presto de la plage...

....et de son sable d'un blanc aveuglant (je ne vous parle même pas de la douceur...)

Je suis étonnée devant le peu de baigneurs alors que l'eau est bonne, du coup je vais voir les plagistes pour leur demander si la baignade dans Estero Bay comporte des dangers... "Aucun", me répondent-ils, "vous risquez juste de nager avec les dauphins".... blague qui m'amuse beaucoup !

Je m'éloigne donc du bord (on a pied loin !) et quand je suis presque vers les bouées, je me retourne, je vois Martine au bord de l'eau avec son téléphone et je lui crie en riant "je cherche les dauphins" et elle me répond "mais je crois bien que j'ai vu quelque chose sauter..." je me retourne et là, il y a un qui surgit de l'eau à 1 mètre de moi... magique !

Du coup je vais chercher mon appareil photo, je prends le risque de rentrer dans l'eau avec... et j'ai pu faire la vidéo de l'année ! 3 dauphins autour de moi !

Ensuite Martine m'interpelle d'un air inquiet : "regarde, il y a des ailerons au bord de la plage!"

En fait, juste des raies qui dansent autour de nos pieds ...

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On passe aussi un peu de temps à s'extasier sur le vol des pélicans

et surtout leur piquet soudain quand ils ont repéré leur plat principal !

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Bref, plus d'animaux marins que de touristes sur cette plage !

Repérez les 2 petits points dans l'eau... non non, pas des dauphins ! Martine et Norbert...

Au loin le pier

On pique-nique sur notre balcon, impossible de se lasser de cette vue...
 

La C... du Jour : j'ai donc fait la vidéo de l'année avec mon apn mais quand je veux la télécharger sur le netbook pour la partager sur les réseaux sociaux... gros moment de solitude ! D'abord problèmes avec les connexions USB puis écran noir... défaillance fatale !  Je ne sais pas comment je vais pouvoir sauvegarder les photos du téléphone vu que la carte SD est déjà bien saturée... c'est la loose ! J'essaye le Cloud, ça ne fonctionne pas, j'essaye Dropbox mais la connexion wifi est trop mauvaise... bref, je finis bien énervée !

Pour se réconforter, on part s'acheter une glace monstrueuse et faire les boutiques...

Parfums Gator Tracks, Coco et Key Lime Pie

Les boutiques de touristes nous tendent les bras... enfin, nous ouvrent leurs portes.

L'ambiance "Old Florida" de la rue principale ont fait de cet endroit notre coup de cœur du roadtrip.

Et ils appellent ça "cool socks" !

Nous faisons des repérages pour le resto de demain soir

Nous choisissons finalement le Yucatan et son beau Tiki !

Et puis pour finir, retour à Time Square

pour se refaire une piqûre de coucher du soleil !

En compensation de celui raté à Naples...

Nous ne sommes pas seuls mais il y a moins de monde qu'hier, dimanche.

Enjoy....

Mon amie la galinette est toujours là...

D'un côté...

de l'autre...

Plein de galinettes

Time Square

A 20h30, juste avant la nuit, tout devient rouge... c'est magnifique.

Je ne peux pas choisir, je les mets toutes !

Plage de notre hôtel

Le "pier" que vous voyez sur les photos de coucher du soleil a notamment été presque entièrement détruit : il n'est toujours pas reconstruit à ce jour...

 

Le projet de reconstruction a bien été voté mais les travaux n'ont pas encore commencé.

 

La plage avait pratiquement disparu : 2 ans après, les camions-bennes sont toujours à l’œuvre pour ramener le sable qui avait envahi la ville (photo : avril 2024)

 

Notre hôtel a perdu ses belles pelouses et pas mal d'arbres (photo : avril 2024)

 

Il n'a toujours pas réouvert et procède encore à la rénovation de tout le bâtiment

 

Pour rappel, les chambres avant...

L'achat du jour

Norbert à la vendeuse : "ticket please ?"

La vendeuse aimable comme une porte de prison : "In the bag !"

Norbert (en français ) : "et le sourire, c'est dans le sac aussi ?"

La vendeuse, excédée : "In the bag !" 

Martine et moi... fou rire !

Bonus Familial

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 La photo nulle du jour

Je ne sais pas ce que vous en pensez mais moi, je trouve que ça empire...

Le trajet entre Naples et Fort Myers longe des states parks qui offrent de magnifiques plages... mais nous sommes dimanche (de fête des Mères en plus !) et il fait toujours très chaud... entre le fait qu'on n'apprécie pas spécialement les plages bondées et la peur de ne pas trouver de place dans les parkings, nous choisissons de différer les séances "paresse sur le sable" (nous restons ensuite 3 nuits à Fort Myers Beach, donc tout est possible !) et de privilégier aujourd'hui ce que nous n'avons pas pu faire à Homestead ... le tour en airboat ! Faut dire que Martine est déjà en manque de gators...

Nous reprenons donc le Tamiami Trail en sens inverse

L'herbe est tellement verte et dense qu'on croirait du kikuyu ! (maintenant que je connais, je le place !)

Nous allons faire cette excursion très bruyante avec Captain Jack à Everglades City : la virée de 50mn a lieu dans la mangrove et non dans les prairies de sawgrass, comme à Homestead.

Voilà les engins, on a réservé le tour de 10h30.

Sur l'airboat, 6 passagers + le capitaine

Tous les connaisseurs nous avaient conseillé la mangrove plutôt que la rivière d'herbe... et c'est vrai que c'est très beau.

Non seulement c'est beau mais en plus on va adorer la vitesse et les dérapages !

C'est un labyrinthe de canaux parfois très étroits, on se demande par moment comment l'airboat va réussir à passer...

L'enchevêtrement de palétuviers créent des tunnels où le soleil a du mal à percer...

Les palétuviers prospèrent grâce à leur forte résistance à l'eau salée, aux vents, aux grandes marées, aux hautes températures et aux sols boueux faibles en oxygène.

Le guide nous dit qu'ils sont surnommés ici les "marching trees" car on dirait qu'ils ont des jambes.

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La mangrove constitue la principale défense de la Floride face à la force destructrice des ouragans, en absorbant les inondations et en empêchant l'érosion côtière.

Si si, l'airboat a réussi à passer !

Ci-dessous une petite vidéo pour vous donner une aperçu de la vitesse et du bruit... (désolée, les vidéos perdent en qualité quand je les télécharge sur Youtube)

Par endroit, les canaux s'élargissent

et comme c'est bien organisé, c'est là que nous croisons les autres airboats

et les alligators !

Celui-ci s'est approché vraiment très près du bateau !

J'ai même cru un instant qu'il allait passer dessous pour nous soulever !

Le captain en profite pour le caresser (et le nourrir en douce...)

On aperçoit aussi quelques galinettes

Nous avons beaucoup aimé la balade, plus intéressante pour ses paysages que pour la wildlife : les engins sont trop bruyants pour permettre l'observation des animaux mais nous n'étions pas en manque vu nos expériences des jours passés.

Retour au bercail

Le billet (moins cher qu'à Homestead) donne droit aussi à une entrée gratuite pour la visite d'un "animal sanctuary" où une loutre me fait sa belle...

Nous assistons à un "alligator show" très informatif (quand on comprend l'anglais...)

On se fait dévisager par des Gali au regard sournois

Il y a même un plan d'eau habité

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avec plein de jolis poissons perroquets.

Les vautours noirs -fameux urubus des mots fléchés- qui parait-il adorent les pneus des voitures (on voit de nombreux panneaux de mise en garde sur les parkings des trails dans le parc des Everglades.)
 

Et la photo incroyable du jour !

Bon, c'était pas gagné au départ...

Le bébé est une femelle de 3 ans qui s'appelle Charlie-Line !!!! Ça me fait bien rire du coup !

Bonus

Pour ma petite-fille qui lit ces articles, je remets ici la vidéo de Gali l'alligator : cela vous permettra de garder la chanson dans la tête... comme nous pendant tous nos jours de visite des Everglades ! (attention : images insoutenables !)

 La photo du jour

Attention, traversées d'animaux qu'on ne trouve qu'en Floride !

De Homestead à Naples, nous empruntons l'US 41et la Big Cypress Loop Road pour rejoindre à l'ouest le Golfe du Mexique.
Nous essayons de concilier les points d'intérêt du secteur et l'envie de passer un peu de temps à Naples où nous ne restons qu'une nuit ... pas facile de faire des choix ! Nous décidons finalement de zapper Shark Valley et sa piste qui n'offre d'intérêt que si on la parcourt en vélo (voiture non autorisée..) : or nos récents déboires médicaux ne nous permettent pas cette année de multiplier les efforts physiques...
Pas le temps non plus de faire un tour en airboat dans la mangrove... à moins que... (suspense !)

Les chemins buissonniers sur des pistes peu fréquentées et les pontons aménagés près des aires de pique-nique suffiront toutefois à faire notre bonheur... on va y rencontrer plein de gentilles bestioles pour le plus grand plaisir de Martine !

Carte de Big Cypress Loop Road

Pour plus de sentiers et petites scenic drives à partir du Tamiami trail cliquez sur ce lien

Trajet via le Tamiami Trail (US 41) dont nous nous éloignerons provisoirement pour emprunter la piste de la Big Cypress Loop Road.

Les petits-dej du Best Western, retrouvés à Florida City, nous avaient manqué depuis 2 ans !

Le Tamiami trail (457 km en tout), que nous avons privatisé lol, doit son nom au fait que cette route relie Tampa et Miami.

Elle traverse les marais des Everglades, c'est donc une succession de "sawgrass" et de "hammocks"pour le plaisir des yeux.

On emprunte la Big Cypress Loop Road quelques kms après le village de Miccosukee, au niveau de Tippy’s Outpost. Sur cette piste bien entretenue de 40km (goudronnée sur 12), nous allons faire de multiples rencontres : les oiseaux sont omniprésents, d'énormes tortues traversent la route, les alligators pullulent, leurs cris nous impressionnent... un itinéraire bis qui vaut vraiment le détour...

....mais notre voiture va changer de couleur !

Vu de l'intérieur, ça donne ça... à noter que les trajets en voiture nous servent de sèche-linge pour les maillots de bain !

Premier arrêt pour faire le Tree Snail Hammock trail où nous ne verrons aucun snail (escargot) mais à la place...

...ça, dès la descente de la voiture !

"Martine, ne descend pas de la voiture, tu ne vas pas aimer..."
"Ah bon ? Pourquoi ? Oh p.....!" (la plus difficile photo de sa vie... tourner le dos à un alligator !)

Le trail est une courte boucle qui serpente à travers un tunnel de petits arbres dans un hammock tropical dense et ombragé.

A l'entrée du sentier, un panneau nous avertit des dangers ...

mais nous, on s'en moque, on l'a toujours avec nous, la panthère !

L'eau est bien sûr omniprésente

Du coup, Martine est prudemment à l'affut de nouveaux Gali mais ce sont les moustiques qui vont sauvagement l'attaquer alors qu'elle est enduite de produit spécifique : Norbert et moi, ils ne nous voient même pas ! Et pourtant, des cheveux jusqu’aux sandales de randos, elle empeste toujours suavement la citronnelle et autres huiles essentielles…

Norbert continue de sélectionner les palmiers "qui iraient bien dans notre jardin"...

Ici la fougère pousse même sur les troncs des palmiers !

Quant à lui, il nous attend toujours sagement à proximité de la voiture... (oui, je sais je me suis peut-être un peu trop approchée pour la photo et visiblement, il m'a à l’œil !)

Dès qu’on reprend la route, on voit des Gali partout : sur les bas-côtés...

Au loin dans les marais...

Et surtout près des ponts car l’eau y est plus profonde ce qui leur permet de se baigner et se sécher ensuite à proximité, sur le bord de la route.

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Là, on a cru voir un serpent à sonnettes !

Et puis non, c'était juste une opération camouflage...

Vers la fin de la loop se situe le Big Cypress Swamp, une zone marécageuse qui possède une très grande densité de cyprès chauves aux racines aériennes qui leur permettent de vivre dans l'eau.

Ambiance Louisiane...

Avec des aigrettes et des hérons bien cachés

Je zoome...

Cherchez les galinettes...

Galinette en vol

C’est aussi un paysage de mangrove, une végétation dense et sauvage avec par endroits des bosquets de pins.... bref, un itinéraire bis qui vaut vraiment le coup.

Le panneau qui permet de rejoindre la Big Cypress Loop Road en venant de l'ouest.

Arrêt pique-nique au H.P. Williams Roadside Park où la wildlife est ici encore bien présente.

L'endroit comprend un ponton de 200m, qui offre une vue sur le cypress swamp, et une aire de pique-nique : les habitués disent qu’on y voit plus de vie sauvage qu’avec les tours en airboats !

Déjà, voici ce qu'on voit de notre table de pique-nique (tillandsia en fleur)...

...et ce qu'on entend !

Dans le swamp, l'inévitable Gali...

et son frangin !

Et surtout 2 magnifiques anhingas en train de se faire sécher au soleil...

L'autre... comme le dessus des ailes est beau !

Mais c'est qu'ils sont bruyants ces bestiaux !

Ah ! Troisième Gali !

Suite du Tamiami trail, toujours noir de monde... (en fait, on ne voit de noir que les oiseaux !)

On retrouve la river of grass

et les hammocks.

A l'approche de Naples, on ne voit pas beaucoup de taudis...

Courses au Publix avant de rejoindre le Best Western Inn and Suite de Naples. Demain ici, c'est la Fête des Mères !

On peut pas louper l'info

Non, non, pas craqué !

En fin d'après-midi, on rejoindra le centre-ville de Naples... on a un coucher de soleil de carte postale à voir ... ou pas! (cf : prochain article)

Bonus familial

Et ci-dessous une petite vidéo pour vous faire entendre les sons des Everglades... quand on se promène, on sait qu'on n'est pas tout seuls !

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La galinette du jour

Et on ne la dérange même pas !

Carte des Everglades

Carte de l'Anhinga Trail

En fin de journée, nous partons donc faire un petit sentier d'1km2 dans le secteur de Royal Palm. Le parc des Everglades est ouvert 24/24 mais on quitte l'hôtel en catastrophe à 17h30 car, en vérifiant sur le net, je m'aperçois que les gates où on paye l'entrée ferment à 18h !

Finalement, personne pour nous faire payer mais aucune barrière pour nous barrer le passage... en cas, je mets un mot derrière le pare brise promettant qu'on régularisera demain !

L'Anhinga trail va tenir toutes ses promesses et Martine Œil-de-faucon va nous repérer toute la wildlife... un super moment !

A cette heure, nous sommes seuls sur le parking qui nous offre déjà une végétation enchanteresse.

Le trail tire son nom de cet oiseau noir des marais au long cou de serpent

mais c'est un héron qui nous attend dès le début du sentier

L'orage gronde au loin... ça fait des couleurs magnifiques !

En plus du tonnerre, on entend des cris d'oiseaux et des bruits constants dans les marais...

Et voici l'anhinga !

Une grande partie de la balade se fait sur des pontons en hauteur. A noter qu'on n'est pas vraiment gênés par la foule...

L'ambiance est sereine

On avise quelques tortues qui se prélassent...

De grosses tortues !

Un Florida Gar

On s'extasie sur les tortues et les poissons quand soudain que voit-on surgir sous nos pieds ? (enfin, sous le pont qui est sous nos pieds pour être exacte...) : Gali !

Et là, un autre ! Celui-ci fait au moins 2m de long !

Des Gali partout en fait !

On est cernés et contents d'être sur des pontons...

C'est impressionnant parce que contrairement à notre expérience en Louisiane, ils sont très actifs... sûrement parce qu'il fait moins chaud en fin de journée.

En cherchant bien vous verrez 2 têtes qui émergent...

Le sentier en boucle nous rapproche au plus près des prairies de sawgrass, herbes coupantes qui poussent dans les marais et constituent un écosystème unique au monde.

Elles s'étendent ici à perte de vue

Martine nous repère encore quelques galinettes

Un anhinga en train de faire sécher ses ailes... c'est beau !

Cette bestiole pullule aussi un peu partout au bord du sentier...

Revenus au début, la galinette blanche est toujours là !

Ah non, désolée, je me suis trompée de photo...

A 19h30, on rejoint le parking avec les premières gouttes (bien organisé ce voyage...)

Du coup, très joli coucher de soleil ce soir...

Dommage qu'on soit revenus à l'hôtel !

Martine nous annonce les prévisions météo tous les soirs...

"Donc demain 30°C ressenti 34... taux d'humidité 72%... comme d'hab quoi... Ah non, tiens, en ce moment, c'est indice UV faible (???!!!)

              Et soudain, l'illumination : " Ah ben oui, c'est la nuit !"

(Oui parce qu'en principe c'est plutôt "indice UV extrême" qu'on voit s'afficher...)

Rappel : afin de pouvoir utiliser correctement toutes les fonctionnalités de ce blog (notamment les diaporamas) et faciliter vos recherches d'articles ou d'albums photos, il est préférable de le consulter en version bureau (et non mobile) sur votre smartphone.

La photo nulle du jour

Et encore, cette fois, elle n'a pas fini en marchant en crabe comme à Bar Harbor... il faut dire qu'aujourd'hui, on s'en est tenu à la citronnade !

Journée consacrée à la visite de Key West, célèbre pour ses maisons colorées de style tropical, néoclassique ou eyebrow, ses musées consacrés à des personnages célèbres comme Ernest Hemingway, Tennessee Williams ou Harry Truman... même les Beatles ont un temps été attirés par le charme de cette petite ville !

Key West est à 145km seulement de Cuba, ce qui signifie qu’elle est plus proche de La Havane que de Miami...

Carte de Key West Old Town

Carte du trajet de la navette gratuite dans Key West Old Town avec les centres d'intérêt 

La découverte du centre historique de Key West se fait aisément à pied.

Nous commençons par la visite de la maison d'Ernest Hemingway qui se situe au 907 Whitehead St (ouvert de 9h à 17h Tarif : 17$), en face du phare.

La maison date de 1851. Elle a été construite par un capitaine de la marine dans le style "spanish colonial". Toute la famille ayant succombé à la fièvre jaune, le manoir qui tombait en ruine a été racheté en 1931 par Ernest et sa deuxième  femme, Pauline.

Le prix Nobel de littérature (pour son roman "Le vieil homme et la mer") y vécut et y travailla pendant 10 ans avant de changer de femme et de mettre le cap sur Cuba.

Le musée raconte la vie baroudeuse de l'écrivain avec moultes photos.

Ernest était un grand séducteur... il a été marié 4 fois.

C'était aussi un grand amateur de pêche : c'est d'ailleurs la richesse des eaux du courant du Gulf Stream entre Les Keys et Cuba qui l'avait attiré à Key West.

Sa chambre est toujours, comme de son vivant, envahie par les chats.

Une race vraiment particulière puisque ce sont des chats polydactyles (et non ptérodactyles comme je dis à chaque fois...) : ils ont des pattes à 6 griffes !

La tête de lit a été créée à partir de la porte en bois d'un monastère espagnol du 17e siècle et le tableau au-dessus a été peint par Henry Faulkner.

La salle de bain dans son jus... avec à droite une chaise d'accouchement d'Espagne datant du 18e siècle!

Une très belle véranda

Cherchez Charlie !

Les chats sont vraiment partout ! (ils seraient une quarantaine actuellement)

Beaucoup sont les descendants du premier chat polydactyle nommé Blanche-Neige et ils portent tous des noms de célébrités.

Le bureau d'Hemingway est une annexe située derrière la maison

75% de ses livres ont été écrits ici dont :

Les neiges du Kilimandjaro, Pour qui sonne le glas, L’Adieu aux armes, Les vertes collines d’Afrique…

La machine-à-écrire qui l'accompagnait dans tous ses voyages.

Hemingway travaillait ici de 6h à midi avant de partir à la pêche... et de terminer au bar du Sloppy Joe's !

A l'extérieur du bureau, on peut noter que chez Ernest Hemingway, les chats ont la même maison que le maître...

L'annexe donne sur une grande piscine d'eau salée qui était la première de l'île : en 1938, elle avait quand même coûté 20.000$ !

Le jardin est luxuriant : parmi les curiosités du lieu, cet urinoir qui sert d'abreuvoir à chats provient du Sloppy Joe's Bar... Ernest l'a récupéré en disant "qu'il avait déversé des fortunes dans ces chiottes et qu'il estimait avoir gagné le souvenir de la porcelaine !"

Sans oublier le cimetière des chats...

...et leurs noms !

Des chats même sur les grilles !

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Ci-dessous d'autres photos du jardin.

Ensuite petite balade dans Whitehead Street où se succèdent les maisons simples de style ShotGun, comme on en a vu à la Nouvelle Orléans

 les demeures plus cossues de style néoclassique

(celle-ci date de 1906 et est estimée à 3,5 millions de dollars...)

et les maisons de style Conch (faites de planches en bois horizontales colorées, surélevées sur des piliers pour la circulation de l'air, avec un porche sur toute la largeur de la façade avant et des fenêtres à guillotine)

Certaines peuvent aussi avoir un étage.

C'est en 1513 que les conquistadors ont débarqué sur cette île déserte où ils n'ont découvert qu'un cimetière indien d'où le surnom de "Cayo Hueso" (= l'îlot aux ossements) que les américains transformeront en Key West.

Britannique de 1763 à 1783, puis Espagnole à nouveau, puis vendue aux USA, elle a surtout été peuplée dès 1830 par une importante population venue des Bahamas, les Conchs, dont la culture persiste encore aujourd'hui.

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Ci-dessous d'autres maisons de Whitehead Street

Beaucoup sont des auberges.

Nous rejoignons le Southernmost Point of The Continental USA où se trouve la balise de l'endroit le plus au sud des USA, assaillie de touristes souhaitant être pris en photo à côté...

Nous, ce qui nous intéresse, c'est la balise, alors on ne fait pas la queue ! (surtout qu'on en trouvera plein d'autres ailleurs pour se faire prendre à photo avec)

Les 90 miles indiqués sur la borne nous confirment que Key West est plus proche de Cuba que du continent américain...

Vue du Southernmost Point

Plus on s'approche de l'océan et plus les maisons s'agrandissent !

Là, on ne donne plus dans l'auberge mais dans le resort...

et que dire de cet hôtel de style Queen Ann...

Emblème de Key West, les coqs sont partout en liberté et nous cassent les oreilles !

Même pendant notre repas...

Nous nous sommes en effet arrêtés au Lobster Shark restaurant pour une citronnade (on souffre vraiment de la chaleur...)

et l'achat de leurs fameux "lobster rolls".

L'intérieur ne paye pas de mine...

...mais on va se régaler : les morceaux de homard sont énormes, les sandwichs ne sont pas envahis de mayonnaise et le chou constitue un accompagnement dont le goût matche bien avec le crustacé (24$ le sandwich quand même...)

Ensuite nous remontons Whitehead Street avant de rejoindre Duval Street en nous extasiant sur la végétation.

Ce kapokier (situé à l'angle de Whitehead et Fleming streets) est centenaire, sa ramure imposante doit être étayée.

Duval street est le cœur de la ville et sûrement la rue la plus animée de Key West : on y trouve beaucoup de boutiques souvenirs, des bars, des restaurants et de nombreuses galeries d’art.

La rue affiche ses couleurs...

... jusque sur les tables !

D'ailleurs, pour aller avec, voici un petit câlin pris sur le vif sans le vouloir...

A la fin des années 1800, Key West était connue comme la capitale mondiale de la fabrication des cigares, roulés à la main par des travailleurs originaires de Cuba.

Dans une galerie d'art, une expo qu'on a kiffée

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J'adore...

D'autres vitrines plus excentriques... ici les figurines à votre effigie !

Et là, des tire-bouchons multi-usages....

Le panneau qui marque la fin de l'US1.

L’architecture des maisons de Duval Street a conservé toute son authenticité des années 1886 à 1912 à forte influence victorienne.

Les bâtiments sont ornés de corniches, de balustres et de motifs, entourés d’un porche ou d’une véranda et avec souvent beaucoup de végétation.

La plus vieille maison de Key West au 322 Duval Street : construite en 1829, elle a résisté aux incendies et aux tempêtes.

Très beau Centre d'Informations

Une rue cosmopolite !

Au 401 Duval Street, l’Église épiscopale St Paul est la 4e construite à Key West, les 3 autres ayant été détruites par des ouragans ou des incendies.

Key West Woman's Club au 319 Duval Street, maison bâtie en 1892 par le Président de l'International Ocean Telegraph Company (l'homologue de Steve Jobs, donc)

Le Hard Rock Cafe du coin (313 Duval Street)... je n'en ai jamais vu d'aussi beau !

Le Whistle Bar (224 Duval Street) est le dernier rescapé des anciens open-bars de Duval Street avec son rooftop aménagé.

Sur Eaton Street, le Tropic Cinéma affiche un style art-déco

et une Marylin à laquelle il est difficile de résister !

Au 410 Caroline Street, Captain George Carey House (1834 puis agrandie en 1844) est la 2e maison la plus vieille de Key West. Son propriétaire, britannique, se targuait d'être le descendant direct de Guillaume le Conquérant ! Elle représente bien l'architecture néo-classique Conch.

Le puits se situe à l'endroit où a été découverte par des pirates, dans les années 1700, la première source d'eau potable de toute l'île.

Au 429 Caroline Street, cette magnifique maison n'est pas un établissement religieux comme son nom pourrait le faire croire mais un autre bar !

Ici on vous déroule le tapis rouge...

Curry Mansion au 511 Caroline Street nous la joue tarte au citron meringuée. La première Key Lime Pie aurait d'ailleurs été créée ici par "Aunt Sally".

Sur Elisabeth street, Gingerbread House et ses arcades dentelées

Audubon House et Tropical Garden au nord de Whitehead street : dans cette maison de style caraïbe de 1840, une belle expo des lithographies d’Audubon, un naturaliste du début du 19e siècle qui a parcouru tous les États-Unis pour faire des peintures d’oiseaux (mais on ne visite pas...)

Dans ce secteur, les demeures sont magnifiques mais souvent dissimulées partiellement par la luxuriance des jardins.

Custom House, musée d'histoire de Key West qu'on ne visite pas non plus...

En fait, plus aucun d'entre nous n'a envie de continuer : on ne rêve que d'une douche ! La chaleur humide (les smartphones nous annoncent des ressentis de 37°C !) a eu raison de mes deux compatriotes qui ne tardent pas à s'affaler sous un porche...

Je poursuis quand même un peu jusqu'à Front Street où, dans un quartier résidentiel,

se cache la résidence d'hiver du président Harry S Truman surnommée "La petite Maison Blanche"

Le bâtiment date de 1890 et a servi de logement pour le président Truman dès 1946.

C’est d'ailleurs ici que séjournent tous les présidents américains lors de leurs passages dans la ville.

Comme nous sommes tous maintenant liquéfiés par la chaleur tropicale, nous rejouons à Béber (parce qu'on aime !) pour rentrer à l'hôtel faire un stage piscine en attendant un peu plus de fraîcheur pour repartir à Mallory Square...

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Ci-dessous le bonus familial

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